Devant les vagues déferlantes de la haine
Qui ont embrasé l’âme de hères perdus
Il a toujours écrit, pris la page en arène
Et devant le néant il ne s’est jamais tu.
Toujours sur la brèche pour observer le monde
A en être miroir contre toute défiance
Pour lui crier à la face ses doctrines immondes,
Nous touchant tous au cœur, objecteur de conscience.
Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse !
Dans nos rues de janvier, elle s’est faite palpable
Face à l’intelligence, à la verve livresque !
Bourreaux, juges et jurés, dans leur soif insatiable.
Ils veulent qu’on ait peur, de leur dieu, de leurs armes !
Mais ils ne représentent aucun homme, aucun dieu !
Camarades, Citoyens, il faut sonner l’alarme !
Tignous, Charb, Wolinski, oui cette ode est pour eux !
Si ce n’est de parler, qu’on m’explique leur crime !
La satire est un art et l’art est orphelin !
Ou bien de protéger, qu’on m’explique leur crime !
Tignous, Charb, Wolinski, ce n’est pas votre fin !
C’est à la République qu’on en a voulu,
Qu’on a là mutilée, dans les rues de Paris.
Ils en sont les symboles, les Enfants de Cabu
Eux le feu de Barbusse, et moi Je suis Charlie.
#JeSuisCharlie
#JeSuisToujoursCharlie
Un lien où je m’exprime plus avant et un autre pour y revenir, pour la suite.
Une réaction républicaine à chaud, et une autre avec du recul.
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Bravo et merci pour Charlie Hebdo qui eux avait un courage sans limite.. Vive Charlie Hebdo…..
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